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 L'aurore Pourpre (Partie II): Fragments retrouvés

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Ilamaï(Ryusei)
Aventurier Aguerri
Ilamaï(Ryusei)


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L'aurore Pourpre (Partie II): Fragments retrouvés Empty
MessageSujet: L'aurore Pourpre (Partie II): Fragments retrouvés   L'aurore Pourpre (Partie II): Fragments retrouvés Icon_minitimeVen 22 Mai - 19:11

C'était un guerrier, un seul guerrier, vêtu d'une armure noire, un colosse. Il s'avançait vers eux, seul, et les Brâkmariens
s'écartaient sur son passage. Il hurla, et ce fut comme si les Bontariens étaient jetés à terre. Furieux de ce mouvement de recul parmi ses chevaliers, Ménalt les exhorta à combattre. Il leva sa lance, et se rua à l'attaque. Pouchecot lui cria d'attendre, mais les centaures se précipitaient déjà à l'assaut des premières lignes ennemies. Le choc fut terrible, le fracas des armes retentit, les cornes sonnaient et les tambours de guerre battaient à tout rompre. Frappant de taille et d'estoc, Ménalt se frayait un chemin vers le chef de guerre de Brâkmar. Si celui-là tombait, la victoire appartiendrait à Bonta ! Ménalt pouvait voir combattre le guerrier : à chacun de ses coups, un chevalier tombait, son armure lacérée par l'épée noire. La pointe de sa lame décrivait des courbes et des cercles sans jamais s'arrêter, c'était comme si deux ailes d'ombres fouettaient l'air tout autour de lui. Le guerrier noir avait la même intention que Ménalt.

" Je suis Ménlat, commandeur de l'ordre du coeur vaillant, protecteur de Martalo ! Qui que tu sois, tes heures sont comptées ! " " cria Ménalt par dessus le tumulte. La bataille faisait rage tout autour d'eux. Ménalt s'était débarassé de son armure - elle ne lui offrait aucune protection, pire elle entravait ses mouvements face à tel adversaire.
" Je vais te faire rendre gorge, centaure ! Prie ton dieu pour qu'il t'ouvre les portes du royaume des morts, à toi et tes chevaliers ! Dis lui aussi que Hyrkul fera tomber Bonta aujourd'hui ! ". Des bouffées de flammes noires s'échappaient de son heaume. Ménalt, à présent qu'il pouvait vor son adversaire de plus près, fut stupéfait de voir son ennemi se servir du feu noir comme d'une arme. Il s'écria " Sacrilège ! Tu souilles le feu d'Ouronigride ! Tu seras maudit pour cela ! "

« Hyrkul est mon nom, et tu l'emporteras dans l'autre monde, centaure ! » vociféra l'autre, et tous deux s'élancèrent pour frapper. En moins d'une seconde tout fut joué ! Ménalt brandit sa lance dont la pointe était nimbée d'un feu blanc, il se fendit d'une attaque en pique, visant le creux de la gorge, là où les plaques de l'armure noire étaient suffisamment espacées pour que son coup puisse être fatal. Mais la lance se perdit dans l'esquive du guerrier, ses larges ailes d'ombre tournoyèrent pour cingler le centaure et l'aveugler. Avant que le centaure ait pu lancer une seconde attaque, Hyrkul avait empoigné la hampe de Ménalt d'une main, et de l'autre, il l'avait agrippé à la gorge. Ils hurlèrent tous deux, l'un de rage, l'autre de douleur ! Une foudre enflammée jaillit à travers le heaume noir, frappant Ménalt au visage durant de longues secondes. Puis le guerrier repoussa le centaure assommé et pantelant pour lui asséner le coup de grâce ; il fit un moulinet avec son épée, la lame tournoya en sifflant pour retomber aussitôt ; elle faucha Ménalt qui tomba dans la poussière.

Le guerrier continua à faire tournoyer son épée en rugissant : un feu intense venant du fond de sa gorge embrasa sa lame. Les flammes se déployaient, de plus en plus larges et dangereuses. Les chevaliers avaient vu leur chef s'écrouler, et maintenant ils reculaient. Un dragon de foudre noire était né de l'épée d'Hyrkul. La bête les surplombait de toute sa hauteur. Il plongea à travers les troupes bontariennes. Elles s'embrasèrent instantanément, les chevaliers s'écroulant les un après les autres ; les autres guerriers furent soufflés par l'explosion. Pouchecot ne dut sa survie qu'à sa magie, il s'était enraciné profond dans la terre tel un arbre centenaire. Les armures des chevaliers jonchaient le champ de bataille. Une pluie glaciale se mit à tomber. Les hordres brakmariennes se remirent en marche vers Bonta. Hyrkulm se planta face à Pouchechot, transformé en un arbre énorme. Il s'était protégé, mais réduit à l'immobilité du même coup. Le colosse noir éclata d'un rire sinistre.

« Je te taillerai un cercueil dans ton propre bois, Pouchecot ! Mais avant cela... je veux voir la tête de Jiva se balancer à tes branches ! » Il cracha et rejoignit son armée à grandes enjambées. Les fortifications de Bonta se détachaient au loin, pâles comme de la craie.

Les chevaliers de l'Ordre du Cœur Vaillant avaient péri au grand complet...

Pour les défenseurs de Bonta, il semblait que jamais plus le jour ne se lèverait. Cette nuit étai-elle la dernière qu'ils avaient à vivre ? Jiva n'était pas la seule à regarder le ciel, essayant de percer les mystères du sortilège qui pesait sur eux. Raval, le gardien de septanbe, s'était rendu sur les hauteurs de Sidimote pour observer le champ de bataille et l'obscurité ensorecelée qui persistait. Cinq heure déjà ! Le jour aurait dû se lever depuis cinq heures ! Ces heures étaient précieuses pour lui qui était le gardien de septange... Cinq heures avaient été volées au mois dont il avait a protection... Il devrait en répondre devant Xélor !

Ce guerrier noir était d'une puissance phénoménale. Exterminer cent chevaliers était une chose. Anéantir Ménalt, en était une autre. Réduire Pouchecot à l'impuissance en était une troisième.
« Si je m'interpose entre lui et Bonta pour lui réclamer ces heures volées, je risque la mort... Quant à Bonta ! Chère Jiva, je ne donne pas cher de ta peau... Mais si Bonta tombe, la nuit durera, peut-être pour l'éternité...et c'en sera fini de Septange ». Et ça, Raval ne pouvait pas l'imaginer. Il descendit jusqu'au champ de bataille. Des gobelins rescapés de la bataille s'égrenaient pour former une arrière-garde clopinante. Au milieu des cadavres de gobelins et des armures vides, Raval avait eu l'idée qui allait sauver Septange. Lui qui, dès Fraouctor passé, s'évertuait à soutirer lentement la vigueur de chaque végétal, il allait rappeler à la vie les âmes des chevaliers trépassés. Il avait ce pouvoir...

A son commandement, les fantômes des chevaliers de l'Ordre du Coeur Vaillant s'étaient levés ; leurs armures roulèrent au sol dans un bruit métallique. Brûlés, blessés, écorchés, ils portaient tous des plaies béantes. Raval passa entre les rangs silencieux, puis leur désigna l'armée de Brâkmar. Les troupes d'Hyrkul étaient aux portes de Bonta. Des trools martelaient de coups et elles menaçaient de céder à chaque instant. Jiva avait groupé les miliciens qui formaient un mur d'armures. Mais déjà les gobelins tentaient de se faufiler entre les brêches de la porte de la porte qui s'élargissaient davantage à chaque seconde. Hyrkul avait remis son épée au fourreau et assénait lui aussi decoups avec sa masse d'armes. Il suspendit son geste... se retourna brusquement comme interpellé...

Soudain des cris de détresse se firent entendre à l'arrière. Le colosse, déconcerté, resta à l'écoute. Mais ce n'étaient pas ces cris de peur qui l'inquiétaient. Il scruta le sud. Et il vit ses troupes débordées par les chevaliers de l'Ordre, ceux-là qu'il avait abattu avec la foudre noire. C'était une marée blanche qui submergeait les brâkmariens. A cet instant sonna la corne de Bonta. Jiva faisait ouvrir les portes et les miliciens avancèrent sur les troupes de Brâkmar, regagnant pas à pas chaque mètre de terrain perdu.

Hyrkul ne pouvait prévoir un tel retournement de situation. Les troupes de Brâkmar étaient prises en étau. Il vit les chevaliers fantômes, insensibles aux coups, qui taillaient en pièce son armée. La confusion était totale. Son capitaine battait en retraite. Gobelins et Chafers s'éparpillaient, aussitôt massacrés par les chevaliers fantômes. Se dégageant à grand' peine de la mêlée, et sachant la bataille perdue, Hyrkul jeta un dernier regard à Bonta, si proche, avant de prendre la fuite en direction de la forêt des Abraknydes. S'il n'avait pas remporté la victoire, il avait la certitude que Bonta n'abritait pas de Dofus. Jiva et Pouchechot n'auraient pas hésité à les brandir au plus fort de la bataille pour manifester leur puissance et effrayer les troupes brâkmariennes... Ce simple renseignement valait bien les pertes infligées à Brâkmar... Hyrkul s'enfonça dans la forêt sombre.

Un cri de victoire retentit dans tout Bonta. Les survivants voyaient enfin le jour se lever. Raval avait regagné les hauteurs de Sidimote, observant la débandade de Brâkmar. L'aurore était pourpre. La couleur laisserait son nom à cette bataille qui elle, resterait dans l'Histoire. « L'Aurore Pourpre » première bataille qui vit s'opposer Bonta et Brâkmar, fut l'une des plus meurtrières de la période dite de « la guerre des cités ».
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L'aurore Pourpre (Partie II): Fragments retrouvés
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